Analyse/Faire tout pour demeurer qui on est, afin de ne pas devenir une contrefaçon de ce qu’on est vraiment, voila ce qu’il faut faire dans un monde où les principes moraux sont à l’épreuve des contre-valeurs, qui sont en quelque sorte devenues des normes, dans des sociétés où certaines réalités sensiblement malheureuses nous rappellent que le fait d’être vertueux n’est pas un acquis. Il faut davantage se battre pour demeurer ce qu’on est, pour ne pas basculer du coter obscur d’une existence garnie également de propositions très attrayantes, situées aux antipodes d’une norme qui voudrait qu’on ne la confonde pas avec les contrevaleurs que certaines personnes ont fait le choix d’adopter, afin d’amener le plus de personnes possible à montrer moins de considérations envers les véritables dispositions à faire le bien qui impliquent des engagements fermes à renouveler au quotidien, dans un monde où les apparences sont parfois des déguisements qui dissimulent les véritables intentions des adeptes de la démesure.
La crise des valeurs a créé la confusion dans les esprits. Ce qui est mauvais est justifié par un nombre incalculable de raisons motivées en partie par l’appât du gain ou la recherche effrénée de la satisfaction d’un ensemble d’intérêts, en employant tous les moyens sulfureux possible, parce que comme le pense ceux qui adoptent ces choix déroutants valorisés par les partisans de la démesure, il n’y a que la fin qui justifie les moyens. En d’autres termes, quand l’objectif recherché et atteint est « satisfaisant », peu importe les moyens employés pour atteindre ce but. Or, une société ne peut pas évoluer convenablement en avançant au rythme des tendances insidieuses qui n’ont pour véritable but que de faire perdurer la précarité, particulièrement dans des contextes géographiques où les processus de développement sont entravés par un large éventail de maux dont l’impact dans le quotidien des populations est catastrophique.
Il ne s’agit pas de juger qui que ce soit ; il s’agit de montrer que le véritable changement dépend de l’engagement de chaque individu dans un projet qui contribue au bien être du plus grand nombre. En effet, quand on a fait librement le choix de faire telle ou telle chose, le véritable but recherché doit être la satisfaction du sujet, ses proches, ainsi que la société dans laquelle il vit. La mise à contribution d’une disposition à faire le bien au quotidien prédispose à une vie épanouie, source d’inspiration pour d’autres qui à travers des modèles de vertu, trouvent le moyen de s’affranchir d’un ensemble de calamités sociales qui ne favorisent pas une véritable vie épanouie. En effet, quand l’Homme se retrouve esclave de ses choix pernicieux du fait du mal être que cela engendre dans sa vie, et la société dans laquelle il vit, on ne peut plus parler de vie épanouie. Ce sentiment de mal être persistant est la conséquence d’un ensemble de choix qui vont à l’encontre de celui d’être vertueux, qui dans nos sociétés particulièrement influencées par des conduites aberrantes comme la corruption, les vols à mains armées, et la dépravations des mœurs entre autres, implique fournir des efforts supplémentaires devant se traduire par un ensemble d’actes qui disent qui nous sommes, afin de tenir tête ou dire non à ces propositions alléchantes et voilées, qui ont lourdement impactées le processus de développement des pays africains en particuliers, où certaines personnes se sentent obligées de s’adonner à ce qu’elles ne veulent pas, parce qu’elles estiment ne pas avoir le choix. Or, comme l’illustre très bien la philosophie de Nelson Mandela sur la responsabilité personnelle et le pouvoir de la décision, « dans la vie, on a toujours le choix ; aimer ou détester, assumer ou fuir, avouer ou mentir, être soi-même ou faire semblant. » Nous ajoutons même être vertueux ou ne pas l’être, car c’est de cela qu’il s’agit.
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L’être humain est libre d’être ou de devenir ce qu’il veut. Face aux multiples propositions, il a la liberté de dire oui ou non, et d’assumer ses choix, parce qu’il est toujours appelé à faire preuve de responsabilité, sans se laisser contraindre par qui que ce soit, quand il s’agit de défendre valablement son droit à demeurer ce qu’il est ; c’est-à-dire, un Homme vertueux. Un Homme toujours disposé à faire le bien, parce que son bonheur à lui ou sa raison d’être sur terre qui est également celle de beaucoup d’autres, dépend de cet acte responsable et raisonnable, qui émane d’un libre choix à faire le bien à temps et à contretemps ; c’est-à-dire, même face à la pression des tendances insidieuses d’un monde où il faut faire preuve de fermeté pour ne pas devenir la victime résignée d’un ensemble d’individus qui adoptent tous les moyens possibles pour amener l’Homme à adopter non pas uniquement ce qu’il ne veut pas, mais qui ne cadre surtout pas avec la force morale qui amène l’Homme à faire ce qui est bien pour lui en tant que personne, et les autres, en tant que membres d’une société qui a des règles.
On a donc toujours le choix. Cette certitude est encore plus affirmée quand on est conscient que notre bonheur ou notre raison d’être sur terre ne dépend pas premièrement des autres, mais de nous-même, qui avons fait le choix de prêcher par l’exemple, en adoptant des choix qui nous permettent de tenir bon, dans un ensemble de contextes où les adeptes de la démesure et de la contre-mesure en particulier, cherchent continuellement à imposer des pseudos valeurs très attrayantes, qu’ils présentent comme des solutions à tous les maux alors qu’il s’agit tout simplement d’une fumisterie, à la base de la crise de valeurs que nous observons dans un monde où les Hommes cherchent continuellement des solutions à leur problèmes, au point de se contenter de n’importe quoi ; c’est-à-dire, ce qu’ils ou elles savent être mauvais, mais qu’ils ou elles choisissent quand même de faire, en se laissant réconforter par le fait que plusieurs personnes font comme eux, et qu’ils ou elles ne sont pas les seules. C’est là que se situe toute la différence avec un Homme vertueux et un autre qui ne l’est pas. Celui qui est conscient de faire ce qui est mauvais mais qui le fait qu’en même, tout en s’identifiant aux autres peut-être sans savoir qu’il est unique dans son genre malgré tout, n’est pas à confondre avec celui qui sait que ce qu’il fait est bien, et qui n’a pas forcément besoin d’actes élogieux pour continuer ce qu’il a à faire, ou qu’il a fait le libre choix de faire.
La mise en application des contre-valeurs sont des actes insidieux consolidés par des fausses valeurs qui favorisent une crise de valeur, qui elle-même encourage les systèmes mafieux et la loi du silence, qui ont leur part de responsabilité dans les malaises sociaux qui amènent les Hommes à perdre le sens du bien, parce qu’ils ou elles ont fait le choix d’adopter des contre-valeurs qui au final ne leur font aucun bien, parce que le bien doit contribuer intérieurement à notre bien-être qui justifie l’amour qu’on a pour ce qu’on fait, parce qu’on ne prend pas uniquement du plaisir à le faire, mais également en le partageant avec un monde qui a soif de véritable modèles, dont la disposition à faire continuellement ce qui est bien qui se traduit par des actes concrets et utiles pour la société, sont des moyens de résistances offensives, face aux contrevaleurs qui nuisent continuellement l’existence non seulement de l’espèce humaine, mais aussi celle de tous les êtres vivants.
Le but de tout ce que l’Homme fait doit contribuer à son bonheur qui est sa raison d’être sur terre en tant qu’Homme vertueux. Le bien n’a pas besoin d’autres motifs de satisfaction. Il est bien parce qu’il est bien et c’est tout. L’acte doit avoir une longue portée afin d’impacté positivement une société où les adeptes des contrevaleurs ont pour objectif de banaliser et biaisé les actes vertueux. Les incidences d’une vie vertueuse ont toujours des impacts positifs dans tous les plans de l’existence humaine. Il ne s’agit pas de faire du trafic d’enfants et faire blanchir l’argent de cette activité macabre dans des activités légales, puis faire par après des œuvres caritatives, pour soutenir les plus pauvres. Les enfants qui ont été violentés sexuellement et vendus comme des marchandises, sont des victimes d’un choix qui fait le malheur des uns, et le semblant de bonheur d’un ensemble d’individus qui pensent agir bien, alors que ce n’est pas le cas, parce que dans le cadre formel de la loi, nul n’a le droit de vie ou de mort sur autrui. Il en est de même pour ceux et celles que des bourreaux obligent à se prostituer pour acheter leur liberté incarcérée dans des cercles vicieux de la prostitution dirigés par des véritables dangers de sécurité publique qui dans la société font transparaitre des images de façade qui masquent un ensemble d’actes dévastateurs.
Si tout le monde se contentait de bien faire non seulement ce qu’il a à faire, mais surtout ce qu’il ou elle a fait le libre choix de faire, la société se porterai encore plus mieux. Les adeptes des contrevaleurs et de la démesure sont des véritables problèmes de sécurité publique qui menacent le quotidien de l’existence d’un ensemble d’Hommes qui trouvent tout de même des motifs de satisfaction et d’espérance à travers ceux qui ont fait le choix de persévérer dans le bien malgré tout. Les Hommes vertueux à travers leur actes, se doivent de continuer de faire obstacle aux contrevaleurs à l’origine des multiples maux qui minent des sociétés constamment oppressées ou très influencées et menacées par les assauts récurrents des adeptes des contre valeurs qui ont pour objectifs de diffuser autant que possibles les liens de la discorde et de la démesure qui nuisent à la coexistence sociale, tout en handicapant ou en mettant à mal davantage, le processus de développement de nombreux pays.
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