La consommation et ses conséquences
Plus de 8 millions de personnes dans le monde meurent chaque année à cause de la consommation de tabac, dont plus d'un million de non-fumeurs exposés aux fumées secondaires. Selon un article de l’Organisation mondiale de la santé publié en juillet 2023, 80 % des fumeurs vivent dans des pays à revenus moyens ou faibles. Nous sommes face à une pandémie silencieuse, qui contribue à réduire discrètement la population mondiale à cause d'une industrie qui a même pris pour habitude de se réfugier derrière des organisations caritatives pour légitimer une absurdité qui contribue davantage à abrutir une jeunesse en manque de repères, faute à une industrie qui continue de se faire de l'argent au mépris de la santé des populations sur des Territoires disposant d’une politique antitabac complète qui vacille entre un ensemble de principes qui prêtent à confusion étant donné que l’autorisation de fumer est soumise à un ensemble de contraintes, qui ne proscrivent pas la consommation du tabac.
Le meurtrier est là, tout le monde le voit, il exerce ses activités, il fait même des œuvres caritatives, mais on ne peut rien lui faire malgré les preuves palpables de sa culpabilité. On a beau augmenter les impôts, il y a de plus en plus de consommateurs. Les campagnes médiatiques antitabac pourtant efficaces, sont mises à mal par une commercialisation constante soutenue par la toute-puissante industrie du tabac qui promeut la consommation d'un produit addictif et dangereux pour la santé de tous les consommateurs à qui on propose des alternatives en vue de réduire, voire éradiquer progressivement la dépendance au tabac grâce notamment aux cigarettes électroniques qui elles-mêmes sont dangereuses dans la mesure où pour vraiment arrêter de fumer, il faut vraiment avoir l'intention d'arrêter, et accepter de se faire accompagner par des spécialistes de santé qui n'obtiendront peut-être pas de résultats satisfaisants à court terme, mais ont la capacité d'amener progressivement les patients à arrêter de fumer, et ne plus les laissés trouver consolation dans un produit qui crée des dépendances. Ce point particulier de l'addiction causé par un produit anxiogène, suffit pour douter de la sincérité des producteurs à vouloir amener les consommateurs à arrêter de fumer à long terme. On sait que le tabac tue, mais on appelle à la responsabilité de tout un chacun en continuant tout de même de le commercialiser, à faire des œuvres caritatives, à créer des emplois tout en augmentant des dépendances qui compromettent la sortie d’une impasse complexifiée par une volonté assumée et voilée de permettre à une industrie de prospérer tout en contribuant à accroître un mal-être social, et en inventoriant sans cesse les mesures d'évasion afin de légitimer l'activité néfaste d'une industrie à qui ont doit imposer une contribution dans la création et le financement des centres de désintoxication, notamment en Afrique où les fumeurs sont très souvent qualifiés de « voyous » et de « vendus », alors qu'ils sont tous simplement victimes d'une industrie qui a pour objectif tacite d'encourager la consommation massive de cigares, cigarillos, chicha (pipe à eau) et autres dont la consommation, notamment par les jeunes, rend la situation encore plus préoccupante. En effet, les consommations disproportionnées notamment dans des circuits nocturnes et parfois au mépris des mesures gouvernementales visant à prévenir les comportements irresponsables des jeunes qui ont également leur mot à dire pour contribuer à l'éradication de ces produits nocifs, et ne pas demeurer victimes d'une activité mercantile qui satisfait un ensemble d’individus qui ne voient rien de mal au fait que des jeunes consomment constamment un produit nocif pour peu que cela leur rapporte de l'argent, complexifie davantage la lutte contre ce tueur silencieux.
Tout comme l'arrêt de la consommation réduit immédiatement le risque de maladie et de décès, l'arrêt de la commercialisation contribuera à réduire davantage les taux de prévalence des maladies et le processus d'abrutissement d’une jeunesse parfois plus préoccupée par la consommation de stupéfiants et commettre des agressions au lieu de travailler honnêtement. La commercialisation des cigarettes favorise la délinquance juvénile et la précarité sociale. Nous ne pouvons pas interdire la consommation de stupéfiants dans les écoles et autoriser la vente de paquets de cigarettes dans les rues. C'est une véritable contradiction qui met en danger non seulement l’institution qu’est l’école, mais aussi l'avenir des jeunes qui savent que s'ils ne peuvent pas consommer au sein des établissements scolaires et même universitaires, ils pourront le faire à l'extérieur au grand bonheur d’une industrie qui fait tout son possible pour garantir la consommation d'un produit qu'elle sait nocif, et qui profite de l'état de dépendance d'un grand nombre de ses consommateurs pour les rendre encore plus addictifs à une substance, tout en appelant à une responsabilité hypocrite qui dénote une volonté réelle de ne pas arrêter de commercialiser un produit très lucratif qu'il faut maintenir à tout prix sur le marché en favorisant notamment la cigarette électronique pour attirer de nouveaux consommateurs et leur donner l’occasion d’expérimenter le bon côté d'une chose qui n'en a pas puisque, le choix de fumer équivaut à s'inscrire dans une logique de dépendance qui ne peut être brisée que par le choix de chercher de l'aide le plus tôt possible auprès d’experts, pour ne pas être la nouvelle victime macabre d'un tueur en série qui commet des meurtres au vu et au su de tous, sans véritablement être inquiété.
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