Éducation des consciences et prévention des gestes agressifs, désespérés et immoraux dans les lieux d’apprentissages au Cameroun

mluemsa Par Le 11/04/2023 à 12:55 0

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Dossier

Education des consciences et prévention des gestes agressifs, désespérés et impudiques dans les lieux d’apprentissagesConscients de leurs responsabilités, les parents en particulier font tout leur possible en fonction de leurs moyens, afin que leurs enfants aient une éducation de qualité. Nous les voyons chaque année affluer dans les marchés a l’approche de chaque rentrées scolaires pour la plupart, afin que leur enfants puissent poursuivre leur cursus scolaire, parce qu’ils sont conscients que l’école est la fondation de toute véritable réussite sociale conditionnée par le refus d’adopter des actes susceptibles de réduire à néant les efforts d’une vie

Les lieux d’apprentissages ! Des laboratoires de savoirs, savoir-faire, savoir-vivre et savoir-être qui ont fait les Hommes que nous avons eus, ceux que nous avons, ceux que nous sommes, et ceux que nous serons. Des lieux qui font notre fierté du fait de leur renommée pour les uns, et de la qualité des formations qui y sont dispensées. Des lieux de référence pour la plupart, et par excellence pour une minorité d’entre eux qui comme tous les autres, sont aujourd’hui le théâtre d’un ensemble d’actes inciviques et immoraux sans précédent, qui dénotent la réalité d’une jeunesse elle-même menacée par un ensemble de dérives très attractives dans le plaisir qu’elles procurent, mais très agressives dans le mal qu’elles engendrent non seulement dans la vie de ceux qui s’adonnent à de telles pratiques, mais la société tout entière en générale, et l’école en particulier. Une institution au service d’un ensemble de sociétés complexes qui font face à plusieurs défis majeurs imposés par un ensemble de phénomènes de modes déroutants, qui font énormément de mal aux jeunes en particulier.

Il ne se passe pas un mois, voire même une semaine au cours d’une année scolaire dans le monde, sans qu’on entende qu’un élève a été agressé par un autre, ou qu’un enseignant a été attaqué violemment par un élève ou vice versa. Et à ces actes agressifs, il y en a d’autres tout aussi préoccupants, qui évoluent avec leur temps puisqu’avec le développement constant des nouvelles techniques de l’information et de la communication, les actes immoraux évoluent à une vitesse remarquable qui est une interpellation à mettre tout en œuvre, pour ne pas laisser les mauvaises graines corrompre davantage les bonnes.

Selon les professionnels de l’écoute et de la psychologie (psychothérapeutes), les forces de maintien de l’ordre et autres éducateurs, les jeunes font preuve d’une agressivité qui s’explique en partie par le refus de l’autorité, la consommation des stupéfiants, et un fort attrait pour des réactions violentes qu’ils observent à la télévision, et sur internet en particulier. La réalité des influences multiples qui meublent le quotidien des sociétés dans lesquelles ils vivent, les amènent très souvent à traduire concrètement et de la plus pire des manières ce qu’ils ou elles voient en société dans des lieux d’apprentissages notamment, à travers des actes impulsifs qui traduisent pour le uns le manque de maturité de leur auteurs, et la réelle présence dans nos sociétés d’un ensemble d’individus qui portent en eux les gènes de la criminalité pour les autres. Si ces raisons d’un mal être social sont en effet les plus connus, il y en a d’autres très peu évoquées parce qu’on se contente très souvent d’évoquer et qualifier les conséquences d’un ensemble de causes dont-on n’a pas pleinement connaissance. Les situations stressantes à l’école en plus des problèmes de ménages et autres erreurs de parcours qui débouchent parfois à des suicides et grossesses indésirées, sont les raisons supplémentaires du malaise sociale qui se vit au sein de nos paysages urbains et ruraux où les accompagnements de qualité sont indispensables pour prévenir les actes agressifs, désespérés, et impudiques dans les lieux d’apprentissages notamment, non seulement pour le bien de ces jeunes en particulier, mais toute la société en générale.   

Cameroun, Janvier 2020 : Cameroun Tribune

 Éffroi hier au lycée classique de Nkolbisson à Yaoundé.  B.B.N, 17ans, élève en classe de 4e Espagnol II, tue son enseignant de mathématiques M.N.T, 26 ans, avec une arme blanche. La scène se déroule autour de 11h, alors que le jeune enseignant vacataire depuis deux mois dispense son cours. Selon les camarades de classe du bourreau, ce dernier est absent au moment où l’enseignant démarre sa leçon. Quand il est arrivé, le professeur lui a demandé de se coucher à plat ventre, ou alors de rester à l’extérieur. Il a refusé et a dit qu’il ne peut pas se coucher devant ses petits frères. Avec son compas, l’enseignant l’a bousculé en lui demandant de sortir de la classe. C’est à ce moment que B.N.N a arraché le compas de la main du professeur, l’a balancé au sol, a sorti un couteau de son sac et a poignardé l’enseignant. 

Un cas de figure parmi tant d’autres dans une société où les parents de même que les enseignants ont du mal à contenir l’humeur agressive d’un ensemble de jeunes, qui malgré les interdictions, continuent de se pointer à l’école avec des armes blanches, en plus de consommer pour certains des drogues et l’alcool, qui les amènent à faire du mal à d’autres jeunes comme eux, qui essaient de s’adapter dans un ensemble de contextes difficiles où gagné sa vie honnêtement est un véritable défi à relever au quotidien. Dans ce cas précis comme dans la plupart des cas, C’est toujours un jeune qui en agresse un autre qui de plus est son enseignant, en plus d’être son ainé. Un détail qu’on ne peut pas prendre en considération quand on est envahi par le désir de passé à un acte qui d’une manière ou d’une autre sera regrettable, car c’est après avoir commis un acte aussi gravissime, qu’on se rend parfois compte que nos actes peuvent avoir de très graves conséquences, non seulement dans notre propre vie, mais également dans celle de nos proches, et la famille de la victime. Une grande leçon de vie non pas uniquement pour B.N.N, mais ses camarades et les enseignants également car la réalité des difficultés qu’ils vivent au quotidien, peut parfois amenée les plus grand à commettre des actes de même nature.

Cameroun, Septembre 2022 : Radio France international

 Deux semaines après la rentrée des classes, le Cameroun est indigné par un acte de violence perpétré par un enseignant sur un élève dans la ville d’ÉBOLOWA, dans le Sud du pays. Les faits se sont déroulés le Jeudi 15 Septembre. Le jeune élève en classe de première, toujours hospitalisé, n’a eu la vie sauve qu’après une intervention chirurgicale. Les camarades de classe du jeune élève rapportent une scène particulièrement brutale. Ce matin du 15 Septembre, en pleine séance de travail avec leur encadreur, conseiller d’orientation dans l’établissement, une soudaine empoignade éclate, opposant l’enseignant à l’élève U.A âgé de 17 ans. L’enseignant dans un indicible accès de colère, va rouer le jeune apprenant de coups particulièrement violents.

Un autre cas de figure où adolescent et adulte en viennent aux mains. Si cette fois ci le dénouement n’est pas tragique comme le premier, l’acte reste tout de même gravissime dans la mesure où il a lieu dans un espace d’apprentissage, en plus de déboucher dans un établissement hospitalier. Ce sont des actes similaires que les plus hautes autorités veulent évitées dans des lieux d’apprentissages où l’éducation et la formation du jeune de demain en particulier, a vocation à ne pas se limiter à l’assimilation des enseignements inscrits dans les programmes scolaires, et leur bonne restitution après évaluation. La formation consiste également à contribuer à la production d’un capital humain qui saura faire preuve d’honnêteté, de sincérité, de respect, d’obéissance raisonnée, de patience, et d’amour du travail bien fait, partout où les nécessités l’exigeront. C’est ce qui justifie la réalité des causeries éducatives en plus des campagnes de sensibilisations contre la consommation de la drogue et du tabac, et la présence dans des établissements scolaires des campagnes anti-corruption car ces élèves ne font que reproduire ce qu’ils observent dans une société où la délinquance juvénile explique la présence des objets prohibés dans les établissements scolaires. En effet, pour donner une apparence de grandeur qui n’en est pas une en réalité, plusieurs élèves se pointent dans des établissements scolaires avec des poignards, de la drogue et de l’alcool dont l’ingéniosité des méthodes de dissimulations, dénote la mauvaise orientation d’une intelligence qui fait parfois penser qu’ils ne sont bon qu’à faire du mal aux autres, alors que ce n’est pas le cas. C’est justement pour prouver le contraire que les chefs d’établissements essayent tant bien que mal de mettre en place des mesures pour éviter que de tels objets n’entrent dans l’enceinte des établissements car leur présence est une manière de contester le travail des enseignants dans la mesure où malgré les interdictions, il y en a qui continuent toujours de se pointer à l’école avec des objets prohibés. Des actes qui témoignent du fait que ces élèves n’ont pas encore tout à fait pris conscience de la sacralité de l’école. Un cadre de vie pédagogique où tout acte de violence est prohibé. Un espace d’apprentissage doté d’un personnel sensé interagir avec les parents, afin que ces derniers les aident davantage à mieux encadrer ou accompagner ces élèves qui pour certains ont pour habitude de voir et reproduire ce qu’ils font à l’école au sein de leurs cellules familiales qui sont également des lieux d’apprentissages. En effet, quand l’école est menacée, c’est toute la société qui l’est. D’où le choix des forces de maintien de l’ordre de faire des décentes dans certains établissements scolaires qui sont en quelque sortes devenus des lieux où des criminelles en gestations semblent vouloir ériger leurs nids, et où il faut non seulement procéder à des répressions, mais aussi à des efforts supplémentaires de sensibilisions en guise de moyens de préventions contre les actes immoraux dans les lieux d’apprentissages.

Cameroun: 17 Mai 2024: The Guardian Post

”At the end of a visit to Government High School, GBHS, Mimboman in Yaounde, senior superintendent, F.M.W, explained that the visit was part of actions to showcase the activities and role of CSESU (schools and universities Security Company) in the fight against drug consumption and violence in schools. During the visit, the police advised the students that consumption of drugs has physical and mental consequences on their health and could also jeopardise their future. While teaching them that drug consumption provokes violence, the police officers warned the students to stay away from bad friends, remain disciplined and focus on their studies as future leaders of tomorrow. One of the highpoints was a search of one of the classroom, during which objects such as needles, a set of playing cards, and a condom were found. Owners were taken for questioning at the CSESU (compagnie de sécurisation des établissements scolaires et universitaires) headquarters and made to sign and undertaking a good moral. Speaking to the press at the end of the exercise, the commander of the Special Unit reiterated that their mission is to fight and eradicate the consumption of drug and violence in the school milieu.”

La situation impose donc des mesures fermes, afin d’amener les jeunes en général et les jeunes adolescents en particulier à ne pas adopter ou ne plus reproduire les actes immoraux qu’ils voient autour d’eux, et dont le choix d’adopter ou reproduire après avoir été influencé par des personnes de mauvaises moralités notamment dénote une vulnérabilité qui les expose à l’adoption d’un ensemble de vices et autres actes agressifs en total contradiction avec les enseignements qu’ils ont reçu dans des lieux d’apprentissages conventionnels qui ne doivent pas être les seuls à assumer cette responsabilité de produire un capital humain de qualité et d’une très grande utilité pour une société où les comportements particulièrement préoccupants des jeunes doivent bénéficier de l’attention de tous ceux qui veulent contribuer à ce projet qui est en fait un devoir citoyen.

En 2007 et élève en deuxième année du second cycle secondaire dans un établissement scolaire, nous avons eu à faire le constat qu’au fil des années, les nouvelles générations qui commençaient en classe de 6ème étaient plus irrespectueuses que celles qui les avaient précédées. Nous avons eu à interpeller un en particulier de deuxième année du premier cycle secondaire qui avait un comportement aberrant. Quand nous lui fîmes savoir que la prochaine fois nous irons signaler son comportement à une autorité compétente de l’établissement en matières disciplinaires, il s’est mis à nous encourager à y aller en nous disant : « Tu penses qu’il va me faire quoi ? » Nous y sommes donc aller, et nous avons fait état de la situation à l’autorité compétente qui par la suite a dit à cet enfant de faire attention ! À notre sortie du bureau, le jeune poussin nous dit : « tu as vu ? Il m’a fait quoi ? » Nous ne nous sommes pas arrêter là ! Nous avons cherché à savoir s’il a un frère ou une sœur dans l’établissement, ou alors une personne qui connaît ses parents car son comportement nous paraissait très inquiétant. Nous avons donc eu à faire la rencontre de son grand frère qui était élève du même établissement, en troisième année du premier cycle secondaire. Il nous fit savoir où ils résidaient, et nous avons décidé de nous y rendre un jour pour rencontrer ses parents. Le jour où nous nous y sommes rendus, son père était absent. Nous avons donc fait savoir la raison de notre présence à sa mère en sa présence. Ce jour-là, il ne dit mots ! Il était tranquille ! Et sa mère lui fit entendre qu’elle ne voulait plus qu’il se comporte d’une manière irrespectueuse envers ses ainés. Avait-il tenu compte de ce qu’elle lui avait dit ? Nous avons toujours espérer que oui, surtout quand nous avons eu à apprendre avant de nous rendre chez eux, qu’un de nos camarades avait déjà eu à le violenter sévèrement, après que ce dernier l’eu manqué de respect.   

Les jeunes ont des problèmes avec le respect de l’autorité en plus de consommer des drogues et de se permettre aujourd’hui de faire des photos et autres vidéos inquiétantes dans des lieux où ils sont sensés recevoir une éducation susceptible de les aider à ne pas se comporter de la sorte. Certains encadreurs ne savent même plus quoi faire face à ces cas d’indisciplines. Vous ordonnez à des enfants de ne pas venir à l’école avec de la drogue et autres objets prohibés, ils répondent par la négative à travers un ensemble de saisies qui démontrent une inconscience qui se moque des valeurs universelles prônées dans les lieux d’apprentissages. Le respect, l’obéissance et l’amour du travail bien fait sont foulées au pied par certains jeunes qui font preuve d’une agressivité que la mauvaise utilisation des bienfaits des nouvelles techniques de l’information et de la communication sont venues accentuées.

For Ezeogu Simone Thierry and Konfo Tcholong Clémence Idriss who are respectively psycriminology, psychotraumatology for the first, and psychopathology and clinical psychology for the second,

“In Cameroon, violence among young people in general and in school in particular has become a growing problem over the years. It is constant, deadly and a daily occurrence in almost all public and private schools. In both urban and rural areas. On the evening of 5 September 2023 (the second day of classes after the school holidays) numerous videos of pupils brawling made the rounds of social networks. This shows the scale of the problem in schools. Eradicating violence in school is therefore of paramount importance, and must involve effective prevention. With this in mind, a number of civil society organisations, such as the Association Santé et Bien-être (ASBEC), are committed to combatting violence in schools. This is achieve through prevention.”

C’est dire qu’il s’agit d’un problème particulier qui nécessite la contribution de chaque membre d’une société où la réalité d’un ensemble de faits très inquiétants en particulier sont des interpellations à fournir plus d’efforts afin d’amener les plus jeunes notamment à adopter des comportements responsables non uniquement dans les lieux d’apprentissages les plus connus, mais tous les autres lieux, car les efforts qui sont fait aux niveau de l’école doivent se traduire en actes dans d’autres lieux, et même s’améliorer grâce à d’autres acteurs dont la contribution est nécessaire dans ce cycle de formation et d’apprentissage qui a vocation à produire des individus d’une très grande utilité pour des sociétés menacées par un ensemble de dérives dont il faut davantage amenuiser la prévalence en société, grâce à un ensemble d’engagements responsables et notamment ceux des parents. Leur contribution est particulièrement importante parce que selon les psychologues, les situations stressantes au sein des cellules familiales peuvent amenées les enfants à être agressifs à l’école. Des situations parmi tant d’autres qui amènent souvent certains jeunes à consommer des drogues à l’insu de leurs parents. D’où l’importance d’amener davantage de jeunes adolescents en particulier à être plus conscients des dangers qu’ils encourent en adoptant des moyens illusoires aux apparences bonnes, mais très désastreuses dans la vie de ceux qui les consomme, leurs familles, et la société en générale où l’adoption des moyens d’évasions et de réussites fallacieux ont toujours de terribles revers car on ne gagne par exemple rien de bon en s’ôtant la vie prématurément pour ne pas faire face aux jugements d’une société qui elle-même peut amener les jeunes à faire des choix tragiques. De même, on ne gagne rien de bon en étant agressifs, et en s’adonnant à d’autres actes immoraux qui n’ont pas lieux d’être dans des lieux d’apprentissages ayant pour vocation de façonner des Hommes de qualité dans des sociétés où bonnes et mauvaises mœurs se côtoient. D’où le choix de l’école en particulier et la communauté éducative en générale de se battre constamment contre des contre-valeurs qui n’ont pour véritable but que de réduire à néant des efforts de toute une vie, à travers des actes agressifs, désespérés et impudiques.

Pour le sociologue ABDOULAYE MAHAMAT,

Au Cameroun, l’observation de la scène officielle des établissements scolaires en milieux urbains, montre en effet une multiplicité de comportements en marge de l’enseignement qui se développe dans les coulisses des activités essentielles pour la vie d’un établissement. Il est devenu presque un fait banal de voir des actes de résistances ouverts ou voilés tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des institutions scolaires. Ces comportements se manifestent sous de multiples facettes : flânerie des élèves dans les bars pendant les heures de cours, jeux de hasards, corruptions, falsification des carnets de notes, trafic d’influence, déviances vestimentaires, agressions physique, consommation de la drogue, harcèlement sexuel, viol, prostitution et tricherie entre autres. Pour lui en effet, si les sociétés et les groupes s’efforcent d’amener leurs membres à faire certaines choses et à en éviter d’autres, ce contraste entre les contrôles positifs et négatifs ne peut se concevoir que dans l’abstrait. Les deux opèrent ensemble dans la réalité concrète pour atteindre leur but. L’individu peut donc suivre les voies socialement approuvées, soit qu’il recherche des récompenses, ou soit qu’il veuille éviter des peines ou simplement en raison des deux espèces de sanctions.   

La recrudescence des mouvements d’humeurs qui se traduisent par l’agressivité, le suicide et la perversité, sont des tristes réalités qui montrent à suffisance que l’enrayement de ces phénomènes qui semblent s’être imposé dans le cycle d’apprentissage des jeunes en particulier, est un des nouveaux défis de l’Éducation. Il est important d’identifier et prévenir les comportements impulsifs des enfants. Et quel qu’en soit les raisons de ce problème, un enseignant ne doit jamais perdre de vue que la classe dans laquelle il se trouve est un espace d’apprentissage où tout peut arriver. Les élèves sont plus enclins à manifester des réactions incontrôlées en partie à cause de leur manque de maturité. Un enfant ou un adolescent est plus susceptible d’agresser un de ses enseignants. L’enseignant qui est également un parent en plus d’être un éducateur, doit toujours garder en mémoire que les apprenants et étudiants qui sont sous sa responsabilité méritent une attention particulière qui inclue le strict respect des libertés de chaque individu. Il revient donc à l’enseignant d’éviter certaines scènes, non pas par peur, mais dans le souci de prévenir des actes qui pourraient être fatals.

Une bonne éducation à la base est une priorité qui doit être consolidé et affermi au cours du temps parce qu’elle est la fondation d’un ensemble de succès à venir et notamment la victoire de l’école contre un ensemble d’actes pernicieux qui veulent ériger domicile dans les lieux d’apprentissage. L’apport des parents et d’autres éducateurs multidimensionnels est d’une très haute importance dans la formation ou plus concrètement le développement personnel de ces citoyens appelés à être au service d’une Nation dont la construction permanente dépendra également d’eux. Conscients de leurs responsabilités, les parents en particulier font tout leur possible en fonction de leurs moyens, afin que leurs enfants aient une éducation de qualité. Nous les voyons chaque année affluer dans les marchés a l’approche de chaque rentrées scolaires pour la plupart, afin que leur enfants puissent poursuivre leur cursus scolaire, parce qu’ils sont conscients que l’école est la fondation de toute véritable réussite sociale conditionnée par le refus d’adopter des actes susceptibles de réduire à néant les efforts d’une vie. Et même s’il faut mentionner la possibilité de se reconstruire ou de repartir à zéro après ce qui peut être considérer comme un accident de parcours, il faudra toujours tenir compte de ces expériences passées qui sont bonnes en ce sens qu’elles donnent à ceux qui en tiennent compte, des raisons de donner une nouvelle orientation à leur vie.

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