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Obéir à Dieu plutôt qu’aux Hommes : Un principe de base

mluemsa Par Le 28/06/2025 à 11:09 0

Dans Meditations

Méditation

Dieu est celui qui est au-dessus de tout ce que les Hommes peuvent imaginer. Celui dont personne ne peut saisir l’immensité de l’omniprésence, ni détenir le monopole de la connaissance. Celui dont les signes de la présence se retrouvent partout où il y a la crainte de Dieu. Celui dont l’exhortation à n’obéir qu’à Lui est une invitation à respecter ceux qui vivent leur foi d’une manière différente de la nôtre, parce que Dieu y est également, et s’y manifeste également concrètement et puissamment. Image: chidioc/pixabay – Décembre 2015

Quand ils furent sommés par les membres du tribunal religieux et civil de la Palestine antique d’arrêter de proclamer la bonne nouvelle du salut, et surtout le nom de Jésus, le 29ème verset du 5ème chapitre du livre des actes des apôtres nous rapporte que « Pierre leur dit, avec les apôtres : c’est à Dieu qu’il faut obéir d’abord, non aux hommes. » Un choix ferme à ne surtout pas confondre à un acte de défiance. En effet, celui qui est porté par un projet plus grand que sa propre personne, ne peut proclamer que ce qu’il connait. Le bon sens voudrait que quand on a les moyens de militer en faveur de la vérité et de la justice, on ne doit pas se contenter de proclamer le contraire pour satisfaire les exigences d’un ensemble d’individus qui n’ont pas reçu la même grâce.

La proclamation du salut de Dieu n’est pas un acte de défiance. Celui qui se met à son service est investie d’une mission qui exige des actes concrets, dans tous les domaines d’une vie émaillée d’actes dénotants une inconscience se manifestant par des actes qui ne glorifient pas le nom de Dieu. En effet, quand on a la grâce d’avoir la crainte de Dieu, on est toujours porté à faire le bien; c’est la raison pour laquelle, si le monde nous dit de faire le contraire, on ne le fera pas parce que les autres ne savent pas toujours ce que nous savons. Ceux qui ont arrêté Saint Pierre et les Autres ne savaient pas vraiment de quoi est-ce qu’ils avaient été témoin. Aujourd’hui encore, nombreux sont ceux qui sont toujours prêt à invectiver et condamner ce qu’ils ne connaissent, ni ne comprennent, parce qu’ils n’ont pas eu cette grâce. D’où leur hostilité parfois envers ceux qui proclament de diverses manières un salut qu’ils ont eu la grâce de recevoir spirituellement, et de voir concrètement.  

Le principe de base est clair, et il consiste à obéir à Dieu d’abord. Celui qui est témoin d’une chose, doit agir sur la base de ce qu’il a vu, entendu et reçut, et non sur la base de ce que les Hommes veulent lui faire croire, ou l’amener à croire, sur la base de ce qu’ils n’ont pas vu, entendu, ni reçu. Ce n’est pas parce qu’on fait ce que les autres n’ont pas pour habitude de voir, qu’on fait forcément ce qui est mauvais. Le principe de base demande une confiance en soi, affermi par la grâce de Celui qui est Lui-Même à la base de cette grâce. Un soutien nécessaire dans une mission qui n’est pas du tout facile.

Il n’y a qu’à voir comment sont traités ceux qui agissent dans la droiture de leur conscience pour voir à quel point certaines personnes sont parfois obligées de devenir ce qu’elles ne sont pas, à force d’être constamment menacé par des personnes qui n’ont pas reçu les mêmes grâces. En effet, quand on connait, l’attitude est toujours différente même s’il y en a qui malgré le fait d’être témoins de certaines choses, préfèrent parfois pour plusieurs raisons personnelles, continuer dans une mauvaise voie, parce qu’ils y trouvent leur compte.  

Le respect que nous devons aux autorités ne signifie pas cautionner ce qui est mauvais. C’est quand les Hommes font le choix de ne plus suivre le chemin de la droiture qu’ils créent un mécontentement qui n’est qu’une conséquence des attitudes provoquantes et injustes qui favorisent des mécontentements qui se manifestent par endroits, par des actes violents qui ne sortent pas du cadre de la justice, parce que quand la justice est menacée, il y a forcément des actes qui doivent suivre, afin de rétablir la norme. En effet, la justice de Dieu peut également se manifester de manière violente, quand les nécessités l’exigent. Ce n’est pas un acte de défiance mais plutôt une action entreprise au nom d’une justice, qui voudrait que premièrement, les droits de tous soient respectés ; deuxièmement, que certains ne se fassent pas de l’argent sur le dos des autres, et troisièmement, que les Hommes se contentent uniquement de faire honnêtement ce qu’ils sont appelés à faire, où ils se trouvent, afin de permettre à la société de bien évoluer.  

Agir dans le sens contraire, c’est refuser d’écouter la conscience morale qui est la voix de Dieu, et qui voudrait que l’Homme n’obéisse qu’à Lui, et que ses actes qui ne sont pas des actes de défiance envers les autorités, reflètent uniquement la vérité qui a fait d’eux des enfants de Dieu, et qui voudrait qu’ils contribuent tous à ce que les choses publiques avancent dans le bon sens, et que leurs témoignages de vie incitent également d’autres personnes à agir pareillement car obéir à Dieu d’abord, c’est montrer aux Hommes qu’on a des principes de vie qui imposent des actes qui ne visent qu’à glorifier le Nom de Celui qui est au-dessus de tout ce que les Hommes peuvent imaginer. Celui dont personne ne peut saisir l’immensité de l’omniprésence, ni détenir le monopole de la connaissance. Celui dont les signes de la présence se retrouvent partout où il y a la crainte de Dieu. Celui dont l’exhortation à n’obéir qu’à Lui est une invitation à respecter ceux qui vivent leur foi d’une manière différente de la nôtre, parce que Dieu y est également, et s’y manifeste également concrètement et puissamment.   

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