Le sacrement du Baptême dans la vie des enfants de Dieu

C’est quoi le sacrement du Baptême ?

La parole de Dieu

Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui ne croira pas sera condamné. Marc 16 : 16. La Bible des Peuples

C’est un signe sacré qui fait de nous des enfants de Dieu. Nous précisons toutefois que parler de Dieu c’est faire allusion à une immensité incommensurable dont l’une des manifestations concrète se trouve en Jésus-Christ, verbe de Dieu fait chair pour le salut de toute l’humanité. En acceptant mourir à notre place sur une croix à cause de nos multiples mensonges, trahisons, incrédulités… (Nos péchés) qui nous condamnaient à une mort certaine, il nous a montré qu’il nous aime. En ressuscitant trois jours plus tard conformément aux écritures et par l’action de l’Esprit-Saint de Dieu le Père, il nous prouve qu’il n’est pas un vendeur d’illusion mais un Dieu dont l’amour est plus fort que la mort. S’il a dont triomphé de la mort, c’est pour nous montrer qu’il est le chemin qui conduit vraiment à la vie éternelle. Ainsi, tous ceux qui croiront en lui et se feront baptisé seront sauver. Par contre, ceux qui persisteront dans leur révoltes et leurs incrédulité en le qualifiant de menteur et en menant une vie en contradiction avec l’amour de Dieu sans recherché le chemin du repentir seront condamné. Celui qui accepte passé d’une ancienne à une nouvelle vie avec le Christ par le sacrement du baptême deviendra un signe visible de l’amour de Dieu pour tous les Hommes. Ce nouvel état d’enfant de Dieu configurer au Christ est une grâce divine qui prédispose à obtenir d’autres grâces divines.

L’appel de Dieu et la réponse des Hommes

La victoire du Christ sur la mort doit constamment être proclamée en parole et en acte afin que tous ceux qui n’ont plus d’espérances aient des raisons d’espérer. C’est un appel à suivre le Christ et aider ou permettre également à d’autres personnes de le suivre. En effet, bien que ce ne fût qu’une minorité qui a eu la grâce d’être témoins de la résurrection du Christ, c’était en vue du salut d'un plus grand nombre. Si Dieu par le Christ appel tout le monde à venir à lui, chacun est libre de répondre par oui ou par non. Toutefois, il importe de préciser qu’en nous donnant la possibilité d’être configurer à lui, le Christ reconnait et comprend également notre choix de suivre Dieu en dehors du christianisme.

Il y a donc tout d’abord Dieu qui appelle, ensuite une réponse favorable qui se concrétise par la réception du sacrement du Baptême, et enfin la dignité d’enfants de Dieu qui fait de nous des membres à part entière du corps mystique du Christ. En d’autres termes, pour recevoir le sacrement du Baptême il faut en manifester le désir pour se faire accompagner, renoncer au mal et confesser la foi de l’Eglise à laquelle on sera confié par le Baptême après l’écoute de la parole de Dieu qui est un héritage que nous ont transmis les apôtres, et enfin en fonction de l’Eglise à laquelle nous appartenons ou souhaitons appartenir, nous-nous faisons baptiser au nom du Père, du Fils et de l’Esprit Saint  avec une eau baptismale bénie au préalable.

La réponse à l’appel est personnelle et ne concerne pas que les adolescents et les adultes, surtout au sein des Eglises qui reconnaissent le baptême des petits enfants. Il importe de noter que malgré les différences de sensibilités, toutes les Eglises chrétiennes sont d’accord du fait que les enfants qui ne peuvent pas encore professer leur foi ne doivent pas recevoir ce sacrement. C’est la raison pour laquelle chez les Eglises pédobaptistes (celles qui admettent le baptême des petits enfants),  ce sont les parents (biologiques et spirituels) qui professent leur foi. En d’autres termes, les enfants sont baptisés sur la foi de leurs parents qui ont la responsabilité de faire grandir leurs enfants dans la crainte du Seigneur. C’est le début d’un accompagnement qui doit se poursuivre avec le temps.

L’accompagnement dans le cadre de la préparation à la réception du sacrement du Baptême

Il faut dire d’emblée que l’accompagnement engage toute l’Eglise. Si un chrétien est un membre du corps du Christ, cela signifie que tout comme lui, tous les autres chrétiens doivent œuvrer au bien-être du corps entier. L’accompagnement ne se limite pas au niveau du cours de catéchèse. De 0 à 6 ans par exemple, l’enfant qui se fait baptiser est appelé à poursuivre l’accompagnement amorcé par ses parents à partir de sept ans et plus, par des cours de catéchèse et autres enseignements utiles dans sa vie de foi. L’accompagnement ne se limite pas à l’église (lieux de rassemblement des fidèles). Il prend aussi en compte la vie familiale et  sociétale.  En ayant des bonnes informations par la force de l’Esprit Saint, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’église, on pourra accompagner ou poursuivre un accompagnement comme il se doit. Nous-nous expliquons par ce cet exemple pratique à méditer :

Un candidat au sacrement du Baptême se manifeste ; c’est-à-dire, il veut se faire baptiser. Mais il s’avère que c’est une « mauvaise personne » qui n’a pas l’intention de changer. Une bonne partie de la communauté y compris ses parents sont conscient de cela mais ils ne disent rien. Après s’être fait Baptisé après un accompagnement médiocre du fait de l’absence de toute les informations nécessaires et conscient du fait d’apporter une nouvelle âme au Christ, le baptisé a continué dans sa mauvaise conduite. Ceux qui savaient qui il était et se sont tus, ce sont mis à accuser l’Eglise, alors qu’ils sont aussi des membres de cette Eglise.

 

Les rites supplémentaires après la réception du sacrement de Baptême

La célébration du sacrement du Baptême diffère en fonction des Eglises. L’une des particularités de la célébration du sacrement du Baptême dans la foi catholique est l’existence de rites supplémentaires à la suite de celui de l’eau qui fait entrer le candidat dans une nouvelle vie avec le Christ. Nous avons celui du vêtement blanc, celui de la lumière et celui du chrême. C’est par ces mêmes étapes de la célébration liturgique du Baptême que des chrétiens issus d’Eglises protestantes passeront. Nous précisons qu’il ne s’agit pas d’un re-baptême mais plutôt de rites supplémentaires propres à l’Eglise à laquelle ils souhaitent appartenir. « L’onction du saint chrême, huile parfumée consacrée par l’évêque, signifie le don de l’Esprit Saint au nouveau baptisé. Il est devenu chrétien, c’est-à-dire « oint » de l’Esprit Saint, incorporé au christ, qui est oint prêtre prophète et roi. » CEC 1241 

Dans la liturgie des Eglises d’Orient, l’onction post baptismale est le sacrement de la chrismation (confirmation). Dans la liturgie Romaine, elle annonce une seconde onction de saint chrême que donnera l’Evêque : le sacrement de la confirmation qui, pour ainsi dire, « confirme » et achève l’onction baptismale. » CEC 1242

 Le vêtement blanc symbolise que le baptisé a « revêtu le Christ » (Ga 3, 27) : est ressuscité avec le Christ.

Le cierge, allumé au cierge pascale, signifie que le Christ a allumé le néophyte. Dans le Christ, les baptisés sont « la lumière du monde » (Mt 5, 14). CEC 1243

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Orientation bibliographique

Catéchisme de l’Eglise catholique, Paris, Pocket, 2015.

Date de dernière mise à jour : 06/04/2024

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