Comment comprendre plus concrètement chacun de ces commandements de L’Eglise ?
Il faut tout d’abord dire que « le point central de la foi catholique est la passion, la mort et la résurrection de Jésus pour le salut de tous les hommes (1cor 1, 23) ». La religion n’étant pas une invention humaine mais une révélation divine, fruit de la relation particulière que Dieu entretien avec Elle, l’Eglise catholique a des célébrations qui la distingue des autres et qui font en sorte que sa foi repose sur un ensemble de « vérités révélés par Dieu » qui « portent aussi le nom de dogme » c’est-à-dire, vérité de foi indiscutable parce qu’issues de la relation personnel qui existe entre Dieu et cette Eglise. Ainsi donc, en plus de fêter la Nativité, la Pâques et l’Ascension comme bon nombres d’Eglises protestantes, Elle célèbre également la Très Sainte Trinité, l’Immaculé Conception et l’Assomption de la Vierge Marie qui constituent avec toutes les autres fêtes parmi lesquelles celles des saints apôtres, des fêtes d’obligation pour chaque chrétien catholique. Obligation pas dans le sens de contrainte mais plutôt dans celui d’un devoir d’amour. Celui qui aime Dieu en effet, n’agit pas par contrainte et sans conviction. Il se doit toujours d’agir par amour pour sa Sainte Mère l’Eglise avec qui le Christ entretien une relation particulière. En célébrant le Seigneur au quotidien nous le glorifions et nous contribuons également grâce à son Esprit qui est en nous, à l’expansion de son règne sur terre. En nous confessant au moins une fois par an, l’Eglise nous donne la possibilité de ne jamais hésité à revenir vers notre Père quel que soit ce que nous avons eu à faire ou la situation dans laquelle nous nous trouvons car si nous avons sincèrement envie de nous repentir, nous serons toujours pardonnés. En communiant au moins une fois l’an à pâques, nous devenons des « tabernacles vivants » qui demeurent en Dieu et Dieu en eux (Jean 6, 56). Nous devenons et nous sommes des temples de l’Esprit-Saint sur qui Dieu veillera toujours. En observant des jours de jeunes et d’abstinences, nous faisons de nos privations des actes de charité envers Dieu et surtout notre prochain. En effet, Partager ce qu’on a avec ceux qui n’ont rien ou qui n’en ont pas assez et s’abstenir de ce qui n’est pas nécessaire pour se focaliser uniquement sur ce qui réjouit le cœur de Dieu améliore notre relation avec Lui. Enfin, payer son denier de culte, c’est être conscient du fait que notre Eglise ne peut grandir sans nos constantes contributions.
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Orientation bibliographique
Catéchisme de l’Eglise Catholique, Paris, Pocket, 2015.