Je pris pour les morts

La parole de Dieu

Judas emmena son armée jusqu’à la ville d’Odollam. Arrivé le septième jour de la semaine, ils se purifièrent selon la coutume et célébrèrent le sabbat en ce lieu. Le jour suivant les hommes de Judas allèrent relever les corps de ceux qui étaient tombés au combat (il était grand temps) pour les déposer avec leurs parents dans les tombeaux de leurs pères. Et voici qu’ils trouvèrent dans les tuniques de chacun des morts des objets consacrés aux idoles de Yamnia, ce qui est bien sur interdit aux Juifs par la Loi. La raison pour laquelle ces hommes avaient succombé devenait évidente : tous bénirent la conduite du Seigneur, le juste juge, qui met aux grands jours les choses cachées. Ils se mirent en prière demandant que le péché commis soit complètement effacé. L’héroïque Judas encouragea l’assemblé à se garder de tous péchés : ils venaient de voir de leurs propres yeux ce qui était arrivés à leurs compagnons, tombés à causes de leurs péchés. Il fit alors parmi ses hommes une collecte qui rapporta environs deux mille pièces : il les envoya à Jérusalem pour qu’on y offre un sacrifice pour le péché.

C’était là un geste très beau et très noble inspiré par la pensée de la résurrection. En effet, s’ils n’avaient pas cru que ceux qui étaient tombés ressusciteraient, il aurait été inutile et ridicule de prier pour les morts. Mais ils pensaient qu’une belle récompense était réservée à ceux qui se sont couchés dans la mort ayant la foi ; c’était là une pensée sainte et en accord avec la foi. Il fit donc offrir ce sacrifice d’expiation pour les morts afin qu’ils soient délivrés de leur péchés.

2 Maccabées 12, 39-45. La Bible des Peuples.

Œuvres de miséricorde corporelle

La vie de foi est un don de soi à Dieu et aux autres. On ne peut pas œuvrer en vue du salut des autres quand on ne s’est pas soi-même donné au Seigneur. Au terme d’un pèlerinage terrestre, des obsèques sont organisé en vue d’accompagné le défunt vers sa dernière demeure. Tout être humain mérite d’avoir des obsèques dignes. Ensevelir les morts est un acte noble qui consiste à faire pour les autres ce que nous espérons que le Seigneur fasse pour nous quand nous ne serons plus. C'est donner des derniers hommages que nous espérons nous-même avoir quand nous aurons atteint la fin de notre parcours terrestre.  

Même si nous pouvons paraitre toujours justes aux yeux des hommes, nous ne sommes pas surs que se sera toujours le cas aux yeux de Dieu. C’est la raison pour laquelle la prière que nous faisons pour nos defunts doit également être une anticipation de celle que les autres feront pour nous quand nous ne serons plus. C’est ce que fit Judas de Maccabées et ses hommes avant d’enterrer dignement leurs frères morts au combat. En effet, Après s’être purifier pour célébrer le sabbat dans la pureté qui reflète la sainteté même de Dieu, ils ont enterré ceux qui ont combattus à leurs côtés afin que tout comme leurs pères qui sont morts dans l’amour de Dieu, ils puissent également reposer en paix.

Who will take away this love of Christ from us?

This is the question that Saint Paul asked himself to come to the conclusion that nothing can separate us from this love; the act of Judas of the Maccabees and his brothers for their deceased brothers is proof that not even death can separate us from the love of God. It was already a prefiguration of Christ's victory over death for the salvation of all men. If Judas and his brothers believed in a victory over death, that is to say over sin, without having been witnesses of the resurrection of Christ, why do we Christians, who have received in our lives this word of truth that is the resurrection of Christ by the apostles, do we not believe in prayer for the forgiveness of the sins of those who are no more? Is faith limited? What limits our faith? If in the name of divine law we deserve to be punished for being unfaithful, don't we deserve other chances in the name of faith even after we die?

L’Amour, au-delà de la mort                                             

Un amour qui se limite après des obsèques ou après un enterrement est soit un amour fictif ou un amour chétif. Le véritable amour n’a pas de limite. Il va au-delà de la mort. En fait, C’est même après la mort qu’on reconnait vraiment ceux qui ont aimé le défunt.  Prier pour les morts c’est honorer la mémoire de celui n’est plus. C’est respecter les dernières volontés du défunt. C’est pratiqué les vertus qu’il nous a enseigné. C’est recommander constamment son âme à la miséricorde de Dieu. C’est reconnaitre les limites de nos capacités. C’est travailler en collaboration avec la Très Sainte Trinité et tous les saints du ciel. C’est être convaincu qu’il y a une vie après la mort et que ceux qui sont mort ne peuvent plus louer Dieu. C’est louer Dieu en mémoire des défunts. C’est nettoyer les cimetières. C’est aider ceux qui se sont déchirés après la mort du défunt à faire la paix. C’est demander au Seigneur jésus de purifier les arbres généalogiques. C’est demander la protection des ancêtres qui reposent en paix dans la Lumière. Prier pour les morts c’est être convaincu que l’amour est plus fort que la mort. C’est pratiquer la charité en réparation des péchés de tous ceux qui sont mort dans leur méchanceté. C’est être toujours disposé à prier pour ceux qui ne sont plus, malgré le fait qu’il y en a qui ont déjà fait des choix irrémédiable.

 

Date de dernière mise à jour : 15/09/2023

Ajouter un commentaire

Anti-spam